Aperçu:
Le Maroc est situé au nord-ouest de l’Afrique. Il a une superficie de 710.850 km2 et une population, qui compte près de (32) trente deux millions d’habitants. Sa capitale est Rabat ; les autres principales villes du Royaume sont Casablanca (la capitale économique), Marrakech, Agadir, Fès et Tanger. Le Maroc est bordé par l’Océan Atlantique à l’ouest, l’Espagne, le Détroit de Gibraltar et la Mer Méditerranée au nord, l’Algérie à l’est, et au sud par la Mauritanie au delà du Sahara occidental contesté.
Le Maroc a pour régime politique une monarchie constitutionnelle, dont le souverain actuel est
Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Il est membre de plusieurs organisations dont la Ligue Arabe, l’Union du Maghreb Arabe, la Francophonie, et l’Organisation de la Conférence Islamique. Le Maroc cherche à consolider ses relations avec l'Union Européenne (UE). En 2008, il s'est vu octroyer un « statut avancé » auprès de l'UE. Le 15 mai 2009, il a rejoint le Centre Nord-Sud du Conseil de l'Europe.
Economie:
Le Maroc est la cinquième puissance économique au niveau de l’Afrique. Il est la deuxième puissance économique maghrébine après l'Algérie. En 2008, le taux de croissance a atteint 6,5% approximativement.
Le Maroc dispose d'un Produit Intérieur Brut (PIB) relativement fort à d’autres pays africains. En 2008, il avoisinait les 85,2 milliards de dollars, soit 9 % du Produit Intérieur Brut global du continent. Le Maroc est appelé à consolider ce point, compte tenu d’une croissance moyenne annuelle de 8%, et ce depuis l'accession au trône du souverain Mohammed VI en 1999. Cette croissance demeure néanmoins variable et volatile car tributaire des résultats de la saison agricole. En effet, c'est cette caractéristique qui a permis au Maroc de bénéficier d'une croissance importante en 2009, due aux singulières précipitations s'étant abattu sur le Royaume durant l'hiver 2008/2009.
En outre, la proximité du Maroc au continent européen a bénéficié à l'économie nationale dans la mesure où cette dernière a largement profité des nombreuses délocalisations effectuées par les entreprises européennes. Depuis le début des années 2000, le Maroc a mis en place une politique fiscale attractive en matière de ‘offshoring’. En 2008, l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) plaçait le Royaume en troisième position en matière de progression des emplois créés par le secteur de l’offshoring, après l’Estonie et la Chine. L’exemple des centres d’appel est un bon exemple. On peut aussi évoquer l'exemple aéronautique.
Le Maroc a toujours su profiter de sa façade maritime double. De plus, la construction du port de Tanger Med a indéniablement constitué un tournant en termes de politique maritime. Construit entre la ville de Tanger et l'enclave espagnole de Ceuta, au niveau de l'embouchure de l'Oued R’mel, le port se situe à 15 km de l'Espagne continentale. En 2012 ce complexe portuaire devrait pouvoir traiter 8 millions de conteneurs, ce qui ferait de lui le plus grand port africain en termes de transport de marchandises. La zone franche adjacente devrait entre autres abriter la nouvelle usine Renault.
Le régime économique du pays présente diverses facettes. Il est caractérisé par une grande ouverture vers l’extérieur. Sur le plan commercial, la France reste le principal partenaire. Elle est aussi le principal créancier et investisseur étranger au Maroc.
Depuis le début des années 1980, le gouvernement marocain a mis en œuvre un programme économique, qui vise à accélérer le développement de l’économie, avec le support des Fonds Monétaires Internationaux, la Banque Mondiale et le Club de Paris des Créanciers. Les réformes du secteur financier ont été mises en application et les entreprises publiques ont été privatisées.
Le Maroc a relativement une économie libérale, régie par la loi de l’offre et de la demande. Depuis 1993, le pays adopte une politique de privatisation de quelques secteurs économiques, ainsi qu’une politique économique, basée sur la modernisation de l’économie. Les principaux accords de libre échange ratifiés entre le Maroc et ses partenaires économiques sont :
Les réformes économiques et le développement annuel régulier, qui s’élevait à 4-5% entre 2000 et 2007, ont favorisé la croissance des divers secteurs d’activité. L’économie marocaine est devenue de plus en plus diversifié, surtout avec le développement de nouveaux services et pôles, tels que Casablanca et Tanger.
Les ressources principales de l’économie marocaine sont le tourisme, l’industrie de pêche, l’agriculture, le phosphate, le textile et les télécommunications.
Le tourisme joue un rôle décisif depuis l’indépendance. L’exportation des produits de pêche est aussi importante. L’industrie et l’exploitation minière contribuent environ à un quart du Produit Intérieur Brut annuel. Le Maroc est le troisième producteur de phosphates (après les Etats-Unis et la Chine) ; toutefois, la fluctuation des prix de phosphates sur le marché international a un grand impact sur l’économie marocaine.
La production relative à l’industrie de textile et d’habillement est en plein expansion. Ce secteur représentait environ 34% de l’exportation totale en 2002, et employait 40% de la main d’œuvre. Le gouvernement exprime un grand intérêt à augmenter l’exportation au niveau des secteurs de textile et d’habillement de $1.27 milliard en 2001 à $3.29 milliards en 2010.
L’agriculture joue aussi un rôle primordial au niveau du développement de l’économie marocaine. En 1999, à peu près la moitié de la main d’œuvre a été employé dans ce secteur, qui représente 18% du produit intérieur brut du Maroc. Il est à signaler que la réhabilitation du secteur d’agriculture, combiné avec un taux de pluviosité positif, ont contribué à une croissance de plus de 20% en 2009.
Sur le plan financier, il va sans dire que malgré les récentes contre-performances consécutives à la crise financière de 2008, la Bourse de Casablanca consolide son statut de deuxième place boursière africaine, directement après Johannesburg et le Caire.